Merci  cheffe pour ce jour de congé, par contre, peu mieux faire pour la météo...

Après une bonne nuit de sommeil  et pas spécialement pressée de me lever, je rêvasse dans mon lit douillet. Ah... le lâcher-prise. Il y a encore du boulot mais petit à petit l'oiseau fait son nid. Si c'est toute l'inspiration que j'ai en restant au lit, autant me lever!
Un bon petit-déj. (ceux qui me connaissent savent que je suis nettement plus proche du dîner, bref) et je traîne. Mais l'idée d'une petite marche fait son chemin (!) depuis quelques jours déjà. Et aujourd'hui, je n'ai plus l'excuse d'un papa à l'hôpital, ni d'une journée terrible au boulot, ni d'un manque de temps, ni d'une super émission à la télé (pour une fois elle est éteinte (à refaire beaucoup plus souvent) ni même de la météo car c'est pas du tout une excuse. Les vrais marcheurs n'attendent pas un soleil flamboyant pour mettre le nez dehors.
Hors de question de prendre la voiture pour aller me balader (vive l'écologie) et hop je sors de chez moi. Un bouillard épais m'accueille, trop sympa. De chez moi c'est pas compliqué, ou je descends et je rentre en montant ou je fais le contraire. Habiter dans les Alpes c'est bien mais pas très plat, mais pour rien au monde je ne voudrais habiter en plaine. Quand je sors de chez moi l'hiver, normalement, je vois ça




Ca vous donne une idée de tout ce que je ne voyais pas. Mais me voilà partie et j'attaque par la montée. J'arrive dans la forêt et voilà que le brouillard devient givrant. M'en fous, suis seule dans la nature avec quelques animaux qui se cachent derrière les arbres. Pas de bruit de voiture, seulement le scroutch-scroutch de mes pas dans la neige et plus loin, le bruit d'un ruisseau, le pied total. Et comme après l'effort, le réconfort, v'là ti pas que d'un commun accord avec le brouillard, le soleil m'envoie l'un de ses rayons, comme pour me récompenser.






2h30 de marche me suffise pour une première. Ce que j'espère c'est que j'en aurais plein d'autres à vous raconter cette année.